La crise sanitaire et « son quoi qu’il en coûte » a alourdi la dette de l’Etat. La question de l’impact budgétaire, notamment sur les recettes des collectivités locales, va se poser.
Après les contraintes budgétaires imposées par l’Etat en 2015, puis le contrat de Cahors en 2018, force est de constater que les subventions versées aux collectivités territoriales sont une variable d’ajustement pour équilibrer le budget de l’Etat.
Gouverner, c’est prévoir et donc anticiper.
On attend du patron d’une collectivité qu’il adapte les dépenses liées aux politiques locales en renforçant les dispositifs existants, plutôt qu’en créant de nouvelles structures.
C’est tout l’inverse pour le maire de Metz, président d’une Métropole.
Au lieu de développer les coopérations avec Pôle Emploi et de conforter la Mission locale pour l’insertion des jeunes, il crée sa Maison de l’Emploi.
Au lieu de conforter les dispositifs existants en matière de réussite éducative, en lien avec l’Education Nationale, il crée son Ecole de la seconde chance.
Au lieu de développer une troisième ligne de transport en commun ambitieuse, il se lance dans une navette fluviale.
Son ambition, c’est de reproduire ce qu’il avait fait « jadis naguère » dans la commune de Woippy où il a été élu et réélu, comme si les enjeux étaient les mêmes que ceux d’un territoire de 230 000 habitants, avec une ville centre qui porte une grande responsabilité dans le développement de cette Métropole.
Si le locataire actuel de l’Hôtel de Ville était tennisman, on dirait volontiers qu’il joue « petit bras » !