Le feuilleton du mensonge municipal continue et ne connait pas de trêve estivale … nous non plus !
Ainsi, après Béatrice Agamennone et la perte de sens du mot valeur et de la valeur chiffre, voici le tour de Patrick Thil qui, lui, perd la mémoire et n’a toujours pas appris le sens du mot « modestie ».
Quand on pense que cet élu, déjà aux affaires au siècle dernier, est en grande partie responsable de la léthargie ornementale dans laquelle Metz a été plongée et qui faisait titrer un journal libre et indépendant « Metz, la belle endormie », on se frotte les yeux !
On aurait pu espérer que les douze années de retraite infligées par les messines et les messins en 2008 à cet élu lui auraient permis, par simple comparaison, de mesurer le vide abyssal de sa politique culturelle au regard des réalisations de l’équipe de Dominique Gros, et de lui faire ressentir le sens plein du mot « modestie » … Que nenni !
Le voici qui déclare sans trembler, dans le numéro 14 du Courrier Messin, journal payé en grande partie par l’impôt des messines et des messins : « que force est de constater, qu’au cours des dernières années, le patrimoine architectural messin a été délaissé, a souffert d’un manque d’entretien. Dominique Gros et son équipe ayant fait le choix de diviser les investissements dédiés, par deux ».
Nous engageons Patrick Thil à relire le rapport 2010, de la Cour Régionale des Comptes qui notait que lorsqu’il était Adjoint de Jean Marie Rausch, « la Ville de Metz avait les dépenses d’investissements parmi les plus faibles de sa catégorie », avec un taux de réalisation inférieur à 50 % !
Une transformation radicale s’est bien opérée à Metz à partir de 2008, et pas d’un coup de baguette magique mais bien grâce à des projets et à des réalisations novatrices exceptionnelles.
Les messines et les messins, qui eux ont de la mémoire, sont fiers des Nuits Blanches et des rues noires de monde, de la création du Festival Constellations, du lancement de Bliiida, tiers lieu unique dans la région Grand-Est (dixit Les Échos ), du cinéma Klub sauvé en pleine ville ,des Frigos ,lieu magique, de la création de l’AGORA ( dans un quartier longtemps délaissé ), de la rénovation de la Porte des Allemands, de la BAM ( que Patrick Thil voulait au centre-ville !), de la transformation de la Basilique St Vincent en lieu culturel ,de la restauration de l’église Saint Eucaire, avec l’aménagement du parvis, de l’obtention du Label Unesco Ville Créative, de la rénovation complète et de l’extension du Centre culturel et social le “QUAI ” dans le quartier si vivant du Sablon.
Du lancement du nouveau Festival du Livre à Metz –littérature et journalisme (avec le label du Centre National du Livre) et de l’arrivée du Festival PASSAGES, de l’Année Koltès 2009, et ses Biennales.
Nous n’oublions pas le festival HOP HOP HOP, le soutien aux compagnies de Théâtre et de Danse, et au Collectif Spectacles Vivants de Metz, ou encore la mise à disposition pour les Compagnies, de la salle Pouder (stockage du matériel).
Nous n’oublions pas non plus le lancement du projet DEMOS et le développement de tous les ateliers de théâtre et danse dans les écoles, les Résidences d’Artistes.
La liste serait longue…et Metz Plage, ce n’est pas rien ! Il fallait voir les familles nombreuses venir des quartiers périphériques, glacières et parasols à la main.
De grâce, Mesdames et Messieurs les élus de l’actuelle majorité municipale, vous qui irez dans quelques mois au-devant des messines et des messins pour présenter un bilan de mi-mandat, réveillez-vous, s’il n’est pas trop tard, et cessez d’endormir une nouvelle fois cette bonne ville de Metz !
Imaginez, Innovez, Inventez, si ces mots ont un sens pour vous, et, au passage, arrêtez de mentir !
Vous le savez, les électeurs le savent tout autant : le révisionnisme politique ne saurait faire œuvre de projet municipal d’une équipe en panne.
Metz le 28 juillet 2022