Ah, le joli mois de mai, le mois du renouveau, chanté par tous les poètes !
On aimerait dire que c’est celui où les projets éclosent dans notre ville, gonflés de sève démocratique et porteurs de mieux être pour tous nos concitoyens.
On aimerait le dire, si la réalité de la politique menée par la majorité municipale ne venait apporter un démenti permanent.
Il en est ainsi du réseau de transports en commun. La nouvelle ligne du Mettis, telle qu’elle est annoncée, sera donc une ligne « low-cost », zappant Saint Julien et l’est de la ville, dont la moitié à peine sera en site propre. Les dirigeants d’Amazon, que nous ne plaignons pourtant pas, doivent rire jaune, alors que l’arrivée du Mettis au plateau de Frescaty avait fait partie des discussions avec la Métropole.
Il en va encore de cette pépite qu’est Bliiida. Dans son élan, le grand détricoteur de l’hôtel de ville s’appuie sur le résultat d’un audit, dont il ne diffuse pas le contenu, pour affirmer que « le modèle était condamné », et commence par diminuer de moitié la subvention versée par la ville à l’association TCRM-Blida.
Et que dire de la création des « conseils de quartier », venant remplacer les comités de quartier mis en place en 2008 et dotés d’un budget participatif ? Les citoyens pourront-ils s’exprimer réellement sur tous les sujets, comme le prétend l’actuel Maire de Metz ? Il est à craindre que ce chaud partisan de la « verticale du pouvoir » ne leur demande de se prononcer que sur les variétés de palmiers et de bananiers devant ombrager la rue Serpenoise.