Le meilleur d’entre eux n’est pas venu à METZ pour inaugurer la statue du « Grand Charles ». D’où l’impossibilité d’expliquer pourquoi lui, à BORDEAUX, a mis en son temps en place, une charte du mécénat.
François Grosdidier n’est pas le meilleur d’entre eux. Il aurait pu écouter la leçon.
Au risque d’un détournement de procédure, il fait valoir au nom de la ville un droit de préemption pour l’hôtel de BURTAIGNE. Histoire de mettre la pression sur le groupe François 1er qui finit par céder quelques m2 afin de garder une partie de l’espace à rénover pour le revendre certainement très cher et accessoirement, il trouve un financeur pour les parties communes.
L’hôtel de BURTAIGNE, pour la ville de Metz, c’est 2 millions d’euros, mais rapporté à la surface acquise, ça fait cher tout de même, d’autant que les caisses seraient vides.
A que cela ne tienne et revoilà, comme dit le journal la Semaine, Bernard SERIN en mécène tout trouvé.
Lui qui voulait l’hôtel de BURTAIGNE pour faire son club d’affaires, il va bien mettre la main au porte-monnaie.
Et en plus, ce sera bien moins cher, gagnant-gagnant, et puis les affaires sont les affaires après tout.
Alors, non, le droit de préemption et le mécénat ne font pas bon ménage. L’un ne doit pas servir à l’autre pour obtenir des avantages privés, fussent-ils pour prétendument ré-enchanter le quartier OUTRE SEILLE. L’opposition de gauche ne s’y est pas trompée. Metz ne doit pas vendre son âme au diable.