Chaque messine et messin pourra très facilement vérifier que, contrairement aux affirmations de Béatrice Agamennone, qui a déclaré au Conseil Municipal du 17 décembre 2020 ”qu’avec 2100 luminaires vétustes, voire dangereux, l’ancienne équipe municipale a voulu faire du spectaculaire au détriment du patrimoine”, l’obligeant même, selon la presse à “battre sa coulpe”. Ce qui est contraire à la réalité !
Cette déclaration de notre ancienne collègue – qui a choisi de rejoindre la liste de droite LR – est suffisamment grave pour qu’on vérifie l’exactitude de ces propos.
Les chiffres montrent :
- Que, dès notre arrivée en 2008, nous avons fait le choix stratégique d’améliorer l’efficacité de l’éclairage public tout en réduisant la consommation d’énergie consommée, entrainant par la même occasion une baisse d’émission des gaz à effets de serre.
- Que l’évolution annuelle des budgets d’investissements, que nous publions ci-dessous, montre une augmentation importante des investissements consacrés au patrimoine de l’éclairage public dès 2008, avec une extension du réseau par l’installation de nouveaux points lumineux passant de 14 285 en 2003 à 16 500 en 2018. Ceci induisant une baisse de la consommation électrique totale de la Ville de Metz de 20 % de 2008 à 2020, et une diminution de 60 % des émissions de gaz à effet de serre.
- Que, de 2009 à 2019, nous avons rénové plus de 4000 points lumineux, rénovation pas forcément liée à l’absence d’entretien du patrimoine de la municipalité précédente, mais liée à l’usure normale des installations qui ont une durée de vie moyenne de 30-35 ans.
- Que le rapport de la Chambre Régionale des Comptes confirme l’importance des investissements réalisés entre 2013 et 2018, pour la rénovation du réseau d’éclairage urbain d’un montant de 8,9 M€.
Pour conclure : Les déclarations de Béatrice Agamennone, lors du Conseil Municipal du 17 décembre dernier, sont à l’opposé de la réalité. Elles s’inscrivent, hélas, dans le fatras de nombreuses contre-vérités qui circulent sur le bilan de nos deux mandats.