Entre 2008 et 2020 Metz a choisi de faire de son projet culturel une priorité qui a contribué à changer l’image de la ville, tout en touchant de nouveaux publics, notamment en matière d’éducation musicale, artistique et littéraire.
« La belle endormie », comme on l’appelait alors, s’est réveillée, multipliant les initiatives créatives, récompensées par deux labels prestigieux, « Metz ville d’art et d’histoire » et « Ville créative Unesco Musique ».
Modernité et solidarité, créativité et tradition, attractivité et partage, autant de valeurs portées par la politique municipale précédente, qui auraient pu emporter la décision du jury réuni au Ministère de la culture et présidé par Bernard Faivre d’Arcier.
Au final, ce dernier a couronné Villeurbanne, et félicité cette ville de 150 000 habitants, qui « entende renouer avec sa tradition d’éducation populaire et innover dans ses actions d’éducation artistique et culturelle », elle qui avait choisi comme titre de sa candidature : « Place aux jeunes ! »,
Placer la candidature de Metz sous l’angle du numérique et du patrimonial était le choix de l’actuelle équipe municipale. Cela n’a pas suffi à convaincre le jury de l’ambition politique des élus messins en matière culturelle.
Ce choix était peut-être plus rassurant que celui de la jeunesse, cette tumultueuse jeunesse que nos édiles surveillent comme le lait sur le feu…