La fonction de maire est respectable et respectée par les citoyens d’une ville, même par ceux qui n’ont pas voté pour la personne élue.
Jusqu’aux dernières élections municipales, le taux de participation était plutôt plus élevé que pour les autres échéances électorales, exception faite de l’élection présidentielle. Mais, 2020 a été marqué par la propagation du virus de l’abstention, ce qui aurait dû amener les élu.e.s à de la modestie et de la modération, mesurant la fragilité de leur élection.
Ce constat n’a pas vraiment inspiré le maire de Metz.
Bien au contraire, après avoir combattu les différents projets mis en œuvre par ses prédécesseurs, il revêt aujourd’hui l’habit de la victime d’un système judiciaire qui le poursuit depuis 20 ans. Serait-il donc un personnage public si important que des forces obscures voudraient sa peau ?
Ce qui est certain, c’est qu’il est victime de la moralisation de la vie politique, entamée par la gauche, il y a plus de 10 ans. D’ailleurs, le non-cumul des mandats permet de répondre à sa question sur le conflit d’intérêts pouvant exister entre des responsabilités exercées dans deux exécutifs de collectivités différentes.
Mais, attendons le prochain épisode…
Metz, le 3 Septembre 2021