La mandature débutée en 2020 à l’Hôtel de Ville de Metz nous a habitués à quelques approximations avec la vérité, que nous avons déjà eu l’occasion de relever, et qui viendraient utilement enrichir l’excellent «Petit Grosdidier Illustré» paru récemment.
C’est au tour de l’adjointe Béatrice Agamennone, que l’on avait vue faire preuve de plus de rigueur et de cohérence lorsqu’elle était dans l’équipe de Dominique Gros, de nous conter une nouvelle fable.
Si tout le monde sait depuis juin 2020 qu’elle a perdu le sens du mot valeur en rejoignant un candidat dont elle disait n’en partager aucune, la voici qui perd aujourd’hui la notion la plus élémentaire des chiffres. Ainsi, dans une interview au RL le dimanche 22 mai 2022, elle déclare sans ciller sous l’énormité du propos : « que le budget des espaces verts a été multiplié par quatre, en soulignant que François Grosdidier tient parole ».
Balivernes et billevesées, ou si vous préférez, Fake news : Voici la réalité de la situation de la ville de Metz :
En 2020, la ville de Metz a été classé au 3 ème rang dans le classement des villes les plus vertes de France, derrière Angers et Nantes (Nancy au 9 ème rang). Le jury souligne la régularité remarquable de la ville de Metz dans ses efforts de végétalisation.
Dans le détail des critères pris en compte pour le classement à la troisième place des villes les plus vertes de France en 2020, le détail occulté par la majorité actuelle est édifiant sur le bilan de la ville de Metz dans ce domaine :
- Metz est première pour l’un des premiers budgets citoyens en faveur d’initiatives vertes
- Metz est première pour l’abandon des produits phytosanitaires,
- Metz est quatrième pour le patrimoine vert,
- Metz est cinquième pour l’évolution des investissements dédiés aux espaces verts.
Les faits sont là et malgré tout on assiste depuis 2020 à un dénigrement systématique des réalisations de la ville dans ses efforts de végétalisation, mettant au premier plan un soi-disant manque d’investissement financier, contredit par le classement de la ville de Metz dans ce domaine.
Côté dépenses, en 2020 – dernier budget de l’équipe de Dominique Gros – le budget du Pôle parcs, jardins et espaces verts était de 1 444 000 €. A ce budget voté le 30 janvier 2020, il fallait ajouter le budget participatif éco-citoyen de 850 000 € que François Grosdidier a décidé de supprimer dès son arrivée à la
mairie !
Avec les difficultés de comparer les budgets 2020 et 2022, les chiffres montrent qu’on est très loin d’un budget multiplié par quatre comme le déclare la deuxième adjointe de François Grosdidier dans sa déclaration au RL.
Il serait souhaitable que Madame l’Adjointe, à défaut de redonner un sens au mot valeur qu’elle a tant galvaudée, retrouve la réalité intangible de la valeur-chiffre, au risque de mettre en danger un équilibre budgétaire déjà bien branlant.
A lire prochainement sur un autre sujet « Calembredaines et coquecigrues » suivi à la rentrée d’un excellent « carabistouilles et sornettes ».