Ça y est, la nouvelle est tombée aujourd’hui , cinglante comme un coup de fouet : l’ex-maire de Woippy, actuel locataire de l’hôtel de ville de Metz est une nouvelle fois condamné par la justice de notre pays pour acte délictueux dans le cadre de ses fonctions électives.
Cette fois ci, les juges prononcent une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d’amende au nom de la prise illégale d’intérêts * pour des faits avérés, suite à une plainte déposée en 2013, soit juste 10 ans en arrière.
Triste anniversaire dont notre ville se serait bien passée, elle qui peine à retrouver son dynamisme et son élan, ainsi que nous l’avons dénoncé à maintes reprises. Il y aurait beaucoup à dire et à écrire sur la longue saga judiciaire de celui qui, pour sa défense, balbutie le mot de harcèlement, là où la morale, l’éthique et le simple bon sens constatent que nous avons à faire à un récidiviste.
Oui, François Grosdidier n’est rien d’autre qu’un délinquant récidiviste en col blanc, comme en attestent les décisions sévères et justes prises par la justice au fil des ans, au long de ses différents mandats.
Le récit de ses tribulations reste à mener mais pour l’instant, au-delà de la tristesse qui nous envahit pour l’image et la renommée de notre ville, la question qui se pose est bien celle du futur proche et des conditions politiques à réunir, pour empêcher qu’entre dégout et indifférence, les messines et les messins ne se détournent de la chose publique et laissent la ville dériver comme un bateau ivre, malmené par un capitaine aux mains sales.
Chacune et chacun se trouve aujourd’hui face à ses responsabilités : Nous prendrons les nôtres !
Metz le 7 février 2023
*la prise illégale d’intérêts sanctionne un élu dès lors que son action confond intérêt public et intérêt privé
*délinquant : celui, celle qui a commis un délit / Littré de la langue française
*récidiviste : celui qui, après avoir été condamné pour un délit, commet le même délit / ibid.